http://alixxxounette.cowblog.fr/images/019.jpgLui, je le rencontre hier. Je l'aperçois d'abord, sans que ça vue ne provoque de quelconque persistance rétinienne. J'arpente juste la gare routière avec Stef, attendant impatiemment mon car qui n'arrive pas ; ce sont des choses qui arrivent (assez souvent même). Comme nous marchons et que le sac D&G de la fille avec qui il bavasse est en travers de notre route, mon inconscient prévient déjà mes jambes qu'il va falloir enjamber quelque chose. Et puis comme mon inconscient est de nature curieuse, il relève mes yeux vers son visage à elle, puis à lui, que je n'aperçois qu'une fraction de seconde, mais c'est suffisant pour que nos regards accrochent. Dans cette jungle urbaine, IL m'a repéré, je le sais. Mais mes yeux sont méthodiques, et déjà ils redescendent vers le sac pour guider correctement mes jambes. Et puis mon système "alerte beau mec en kiffe sur toi" est un peu rouillé, pensez-vous, 4 ans de vie de couple, ça vous banalise une femme !

Du coup je ne pense plus à lui. Mon car arrive, et je m'asseois, toujours à la même place. PAs tout devant parce que c'est chiant, mais pas tout derrière non plus. Comme mon village est un des derniers arrêts, je suis souvent la dernière dans le car, et j'ai la phobie que le chauffeur m'oublie (c'est pathétique) alors je m'asseois à une distance raisonnable, afin qu'il puisse m'apercevoir dans son rétro intérieur.

LUI débarque. Je ne savais pas qu'il prenait cette ligne, je ne l'avais pourtant jamais vu avant aujourd'hui. Bien sûr, il y a pleins de place dans le bus, mais c'est à côté de moi qu'il pose ses fesses. Mon radar anti-relou sonne l'alarme et je feinte une petite sieste. Comme il sort un livre, je me dis que je suis trop parano, et je le matte en coin. Pas mal pas mal. Un grand black maigrichon, tant mieux, j'aime pas les gros... Il est pas mal mais il a l'air un peu vieux quand même... Si ça se trouve il a... 25 ANS !!! Et puis pourquoi il a un cure dent dans les cheveux ? C'est la mode ? POurquoi j'ai pas de cure-dent dans les cheveux moi ?

Au bout d'un moment, il range son livre, et m'adresse la parole. Une entrée en communication banal sur ce foutu car qui était en retard. L'alarme anti-relou ronronne, en attente d'une éventuelle tonitruente manifestation de son existence. Ce gars me raconte sa vie, qu'il vient de Bordeaux, qu'à la suite d'un accident et d'une batterie de tests en bilan de compétence, il se retrouve perdu en formation multimedia au Vinci, la grande salle de concert de Tours, qu'il est ici depuis janvier et qu'il ne connaît personne. Il ne s'introduit pas lourdement dans mon intimité, alors je me dis "soit, soyons courtoise". Je lui parle des bonnes adresses, et des avantages de la vie tourangelle en glissant subrepticement puis plus directement que je suis en couple. Mais la conversation ne s'arrête pas, ne dévie pas en drague non plus. C'est juste du copinage.

J'ai l'impression d'assister à un miracle. Et donc un parfait inconnu du sexe opposé peut m'adresser la parole sans arrière pensée douteuse ? Cela est-il possible ? En tout cas, en cet instant T, j'ai besoin de parler, il a besoin de parler, et on s'entend bien. Il m'apprend qu'il a 28 ans (my god !), je lui apprends que je me suis installée avec mon chéri. Et tout est bien... Jusqu'à ce qu'on arrive près de son village (desservi avant le mien). Alors qu'on badine tranquillement, il en vient à me demander si je vis chez ses parents, je lui réponds un peu surpris que non, je vis avec mon copain (je lui avais pourtant parlé de notre installation ?!). Et là il me répond "ah, tu as un copain ?".

Et puis comme c'est le moment pour lui de descendre, on se fait un au revoir cordial et on se promet amicalement de s'appeler... A peine a-t-il quitté le car que je culpabilise. Ou n'ai-je pas été clair dans mes explications ? A moins que ce soit lui qui n'ait écouté que ce qu'il voulait entendre. Etait-il donc intéressé par moi. Mais alors, je lui ai laissé miroiter pendant 3/4d'h qu'il avait une chance ? Bizarrement, je me sens mal pour lui qui a du être déçu. J'ai cru que je m'étais fait un ami. Mais peut-être qu'en fin de compte, le miracle n'a jamais eu lieu. Ce n'était qu'un garçon intéressé par une fille, maniéré comme un ado qui n'ose pas faire le premier pas alors se contente de parler en espérant que...

Perdue dans mes pensées, la voix lointaine du chauffeur me parvient :
_ Vous ne descendez pas ?
_ Hein ? Ah si...
Vous voyez que je fais bien de m'asseoir à distance raisonnable pour qu'il m'aperçoive dans son rétro !

Je rentre chez moi, et je retrouve mon homme. La tête dans le frigo, il se réjouit de toutes ces bonnes choses à manger que sa mère nous a ramené dimanche... Il est drôle on dirait un enfant.  Avec lui tout est clair. On s'aime et on se considère. C'est bien. C'est ce que je souhaite au fond, aimer mon meilleur ami. Et alors que, triomphant, il sort des côtes de porc du réfrigérateur. Je regarde ses yeux étincelants, et je souris, je suis juste... bien ici et maintenant.

Mercredi 18 mars 2009 à 15:08

http://forums.futura-sciences.com/attachments/materiel-astronomique-photos-damateurs/7053d1147417831-coucher-soleil-larc-de-triomphe-champs-elysees.jpgC'est marrant, quand je suis partie ce matin, comme tous les mercredi matins, pour prendre mon train pour Paris, j'ai vu le soleil se lever. Il faisait bien jour et les voitures n'avaient plus besoin de leurs phares quand je suis arrivée à la gare de Tours, et je me suis mise à marcher plus vite, parce que j'ai cru que j'étais en retard.

Et puis quand je suis sortie du métro, avec ma grosse écharpe d'inuit et mes bottes de dompteuse de mammouth, j'ai tout de suite vu que j'étais hors sujet. Le soleil pleuvait sur les Champs-Elysés, et quelques précurseuses avaient même osé les lunettes de soleil.

Le Printemps arrive, mais oui mes amis ! Les jours rallongent et le soleil (PARFOIS !) vient nous réchauffer le bout de la couenne. Et j'ai pensé que Paris, quand il fait bon et que le soleil fait sourire les gens, ce n'était pas trop désagréable. Bon, après, il y a une greluche en manteau de fourrure (quelle honte) qui m'a bousculé d'un air nonchalant, un portable greffé à l'oreille pour se donner l'impression qu'elle était importante... C'est dommage, un instant, j'ai failli aimer le 8ème arrondissement.

Mercredi 11 mars 2009 à 22:23

Bon, euh, pardon de ne pas suivre le mouvement général. Je viens vous dire que je suis dé-çue (OUAIS ! REMBOURSEZ !) par le monument littéraire 15-24 ans actuel : Twitruc là, ouais. Enfin le film, j'en sais encore rien remarque, mais le livre... Fascination en tout cas, parce que les autres, je n'y ai pas encore mis le nez (mais je m'y atelle).

Je suis déçue de voir un auteur avec une telle culture, une telle maîtrise des mots, parce que pardon, mais cette nana est née de l'union d'un arc-en-ciel et d'un dictionnaire franchement ! Je suis déçue de voir une fille douée, intelligente et cultivée trouver un sujet aussi grandiose, géniallissime, riche, pleins de promesses, ET LE TRAITER AUSSI MAL ! Pardon d'en faire des tonnes mais mon clavier est toujours aussi pourri, et ça me saoûle encore plus. En plus j'ai les pieds qui grattent depuis les orties de l'ïle Bouchard (comprendra qui pourra, mais bon... pas grand monde en fin de compte).

Bref. Le sujet me captive. Pas que ça parle de vampire hein, moi vous savez, les potes à Buffy, ça me boffe hein. Mais qu'il s'agisse du ROMEO et JULIETTE actuel... Mouais, en même temps, j'avais pas trop accroché à Shakespeare, déjà ç'aurait du me sembler louche. Enfin bref. Une histoire ambigüe, des amours impossibles, des âmes torturées, des enfants déshumanisés par un destin trop cruel... Tout ce que j'aime lire quoi ! Et puis avoir lu la critique, l'ovation, que dis-je, le discours de remise des oscars qu'en avait fait Chouille (http://flowlie.wordpress.com) je n'avais qu'une envie : me jeter dans le livre.

En fait, c'est le livre qui s'est jeté sur moi. Il m'est tombé sur le pied du haut d'une pile dans le Virgin. J'ai ouvert et j'ai lu, le coeur tout qu'il bat de travers et tout. Mais en fait... Ben trop déçue. Pas parce que le livre est mauvais, non, c'est un bon livre... Mais parce qu'à la plume de l'auteur, je me rends tout de suite compte que ç'aurait pu être mieux écrit encore. Pourquoi je ne suis que spectatrice alors qu'elle a la maîtrise des mots et l'intrigue parfaite pour me transporter avec les héros ? Je crois qu'elle s'est tellement attelée à la description scénaristique de chaque sensation pour décrire la fascination qu'elle en a oublié de laisser un peu l'imagination du lecteur vagabonder. J'aime bien être aussi un peu auteure de ce que je lis. Là non, elle me prend par la main genre : "bon, t'es gentille mais t'es un peu cruche alors je te décris TOUT pour que tu vois bien comment ça se passe". Ben non, pardon mais je suis pas transporrtée. C'est faux. Je ressens pas la fascination. Je la vois mais je ne peux pas m'y impliquer. Déçue que Meyer se soit contenté de nous polir la façade parfaite de son univers sans nous permettre de pouvor entrer danser dedans.

Maintenant je dis pas, c'est bien écrit, l'intrigue est captivante... Mais lire un livre comme on lit un scénario, franchement, non merci. J'espère que dans les autres, le lecteur est un peu plus libre. Avec un peu de chance, elle nous la fait à la JKR (sorry d'oser comparer ces deux monuments incomparables) à permettre à son lecteur de mûrir et de gagner en autonomie au fil de son histoire. A ce moment, je dirai "chapeau l'artiste". Mais j'en doute, vu que dans fascination, le lecteur n'a aucune autonomie du début à la fin.

Je vous conseille de le lire quand même. Histoire de se faire sa propre opinion. C'est un bon live du reste. La déception ne vient pas du livre, mais du monument auquel je m'attendais et qui n'existe pas.

Prochaine étape, lire la suite, et voir le film !

PS : dans un tout autre registre, je suis la plus grande fan MONDIALE des cheveux de la chanteuse de la BO ! Voilà, fallait que ce soit dit !

Lundi 9 mars 2009 à 23:05

http://www.vistawallpaper.org/vista-wallpapers/kiwi.jpgLe goûter, c'est comme un rite sanctificateur, purificateur, et heu... Bon, le goûter, c'est sacré. Et au bureau comme ailleurs, il fait faim. Aussi entre deux CV, je m'accorde un coup d'oeil divergent du côté de mon sac. Tiens, un troupeau de kiwi ! Bonheur et accomplissement souverain, ce soir mon kiwi, dans mes intestins tu logeras ! Oui, oui, pas la peine de faire la moue, je t'ai à l'oeil.

16h30 arrive, mon boss toque à la porte :
"- Blabla réunion, blabla, à demain !"

Bien, me voici seule dans le royaume. Kiwi, ton heure a sonné. Alors voyons, j'étais sûre d'avoir laissé traîner un couteau dans mon sac (ne posez pas de questions... Je vous le conseille...). BINGO ! Je vois déjà le kiwi qui tremblote au milieu de son sac de kiwis. Tu sais que ce sera TOI, et pas un autre, n'est-ce pas kiwi, hein ? Ah non... C'est mon portable qui vibre. Qui ose déranger Bichou pendant qu'elle se repaît... Laissons sonner, l'instant est sacré car je viens de trouver dans un recoin écarté, dans une pochette bien rangée... UNE CUILLERE !

Diantre c'est Noël ! Aussitôt je sors mes outils de torture, et MON kiwi. LE kiwi. Le roi des fruits tel le lion roi des animaux. Oui oui,j j'ai décrété.

Mais déjà une question se soulève dans mon esprit torturé, laissant quelques instants de répit au kiwi : "tu risques pas de saloper ton bureau des fois ?"... C'est qu'elle pas bête cette saleté de conscience... Qu'à cela ne tienne, je prendrai un mouchoir en guise de serviette... Mais ? MAIS ? Allez savoir pourquoi cette femme qui a des kiwis, des couteaux et des cuillères dans son sac n'a pas de mouchoir... Mystère et boule de bubble gum !

Mais Kiwi, tu m'as trop tenté je ferai sans, à 4 pattes au-dessus de la poubelle (espérons que monsieur le boss ne revienne pas genre "j'ai oublié mon grille-pain de voyage et... Mais ça sent le kiwi ??? J'en veux !"). Moi je partage pas, c'est pas donné à tout le monde d'en être réduit à un tel degré de ridiculisme !

Le kiwi se défend, faiblement. Il n'était pas trop mûr, a-t-il vraiment cru que je m'arrêterai là ?

La morale de l'histoire, c'est qu'il était somme toute succulent, que j'ai même pas fait de tâches et que mes doigts ne collent presque plus...

Si je me reprenais un autre kiwi ?...

Mercredi 4 mars 2009 à 17:12

http://alixxxounette.cowblog.fr/images/006retouche.jpgOuais, je voulais pas fêter mes 22 ans comme on fête ses 21 ans... Je voulais un truc - sobre - avec  que les amis proches. C'est pourquoi après s'être rempli le gosier comme des porcs à Mc Do et avoir couru de voiture en voiture, nous étions 11 au bar... Bon, on aurait du être 20 hein... Ce sont des amis proches étendus... ( wesh c'est la banlieue amicale).

Alors je vous montrerai bien les photos, mais elles sont sur l'autre ordi (parce que Nico et moi, on est des geeks, on a 4 PC keumême). Donc, je les publierai sans doute dans un article ultérieur... Wait and see.

Cet article s'éparpille, je plains les lecteurs ; euh... Il était à quelle gare le train du racontage de life déjà ? Ah oui, j'y suis, le bar. Donc, squattage dans l'Ailleurs, plus exactement dans l'aquarium de l'Ailleurs, en bordure de vieux Tours. On commande, on pique une carte des cocktails et hop, plins de cadeaux foisonnent soudain sur la table devant de moi (quoi ?). Mais c'est bien sûr ! Mon rêve pour mes 22 ans : assise sur une banquette dans un bar, à déchiqueter gaiement du papier cadeau pour découvrir les surprises. Mais comme Stef ce boulet s'en est allé téléphoné, il me faut attendre avant de dépecer sauvagement... Enfinnnnnnn d'ouvrir poliment les paquets. Du coup tout le monde commande sauf elle, vengeance mouark mouark.

Dès qu'elle est de retour, lors là ça déchiquette hein ! Scritch scratch ! Les pâtes d'amande d'Imène, la tasse, la carte, le bonnet de Sophie spécial anniversaire - PAUSEEE ! - Le serveur apparait, avec tout ce qu'on a commandé, et même ce verre de bièe qu'on n'a pas commandé (Stef, avoue pochtronne). Et pis on conitnue d'aller de cadeau en cadeau. Jérèm dit m'offrir mon avenir... Késséssa ? En fait il s'agit d'un livre qui raconte l'histoie d'une écrivain célèbre (CHIC !) et le titre c'est "chouette une ride" (ARGL !). Du coup je lis le résumé à haute voix avec mise en scène magistrale et jetée de cheveux dans le verre de Nico hop PLOUF ! Désolé pour les éclaboussures sur les pantalons (22ans, toujours boulette).

Alors, heu, exhaustivement :
- 3 tasses
- 2 cartes postales
- une dizaine de pâtes d'amande
- un maxi porte-crayon avec un max de crayons
- un bonnet "1 an de plus"
- un livre
- un set de beauté Yves R***** (par soucis d'anonymat, nous avons brouillé le nom de famille^^)
- Huhhhhhh j'ai oublié quelqu'un ???

Et après le bar, hop hop, tous en boîte ! (sauf Caro, vraie rebelle^^). A 6 dans la jetta de Nico (photo à l'appui !), go to the ZOOSTATION... Aah ben nan, merde, il n'y a personne, ils vont fermer... C'est pas grave, hop tous motivés ; go to the PYMS !!!!!!! Ehhh non, les mecs se font refouler à cause de leurs shoes (sauf Alex, top class), argl ! Bon, du coup, plus trop motivé pour la boîte... Donc, fin de soirée, pourrie !! Quoique, c'était drôle de courir de boîte en boîte, de chanter "ce n'est qu'un au revoir" sur le parking ! C'était juste bien d'être avec ces gens là quoi... C'était une belle soirée alors.

Le lendemain, Nounou alias Nico donc, m'offre un porte-plume et de l'encre (effaçable^^)... Ca donne envie de pleurer de bonheur tous ces gens gentils... Je vous ai parlé de mon père qui m'offre un mini-PC ??

Ahhhhh MERCI TOUT LE MONDEEEEEEEE !!! Je vous aime.

PS : eh mais dans cette farandole de cadeaux, il faut pas oublier la carte deglingo de Dredds hein, ah ça ! C'est une artiste la meûdame, je lui fais de la pub tiens : http://www.dredds.com

Lundi 2 mars 2009 à 21:37

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