Mon stage s'est fini jeudi dernier, dans un flot de larmoiements et de champagne... Surtout de champagne d'ailleurs. Mercredi, c'était mon pot de départ. Je croyais qu'on organisait cela que pour les retraités. Je suis donc passée du statut de stagiaire en chef (oui, je forme depuis 1 mois la stagiaire qui me suppléera), au statut de retraitée de la boîte. Je trouve que je prends trop vite du galon, c'est déroutant, et puis je n'ai pas accumulé assez de points retraites avant la fin de mon semestre !

Avec le recul, ce stage est passé super vite. j'ai eu du mal avec le rythme parisien, la vie parisienne, le quartier, le caractère hautain et supérieur de ces gens que je croisais. Et pour tout ça, je ne regrette pas d'avoir fini. Mais ne nie pas tout ce que ce stage a pu m'apporter. Une prémière véritable expérience professionnelle ; 6 mois, ce n'est pas rien. Et puis la reconnaissance d'autrui pour mon travail. Cela voudrait-il dire que l'on peut sortir de psycho en sachant faire quelque chose de ses mains ?

Bon, maintenant, tout ça, c'est fini, et je pense à l'avenir. A court terme, pas grand chose. Des cours à rattrapper on ne sait pas quand, des exams, on ne sait guère quand non plus... Bref, la fac dans toute sa splendeur ! Mais à moyen terme, des traits de dessinent. Des choses auxquelles je n'aurai sans doute pas spontanément pensé. J'ai plusieurs choix de vie et je serai bientôt au carrefour (j'avais pensé faire une vanne au camembert genre "je serai bientôt au Géant Casino" mais je me suis dit que vous ne comprendriez pas la petite vanne sur Carrefour.... Bref...).

Ce qui va le plus me manquer dans tout ça, ce sont les nièces ! Vivre chez ma soeur et pouponner, c'était quand même quelque chose (ça ma bonne dame !). Alors du coup, pour fêter la fin de cette vie parisienne, Nico et moi, ce week-end, on est parti... à PARIS !!! (hum hum...) Histoire de voir le trio de nièces, les deux petites de ma soeur, la petite de la sienne.

Vous savez ce qui me troue dans cette histoire de bébé. C'est que j'adorerai avoir une fille. Mais bon, c'est statistique. Si partout autour de nous, tout le monde n'a que des filles, nous, on va finir par avoir un garçon... Alors s'il vous plaît, s'il vous plaît, à l'avenir, lecteurs de ce blog, ayez un bon geste : pondez un mâle !

Cette petite illustration afin de bien cerner avec vous le concept de "photo poubelle".

C'est important, vous le sentez, d'avoir un endroit quelque part au monde où l'on sait que quoi qu'il arrive, on pourra toujours monter sur une poubelle pour prendre une photo.

C'est important aussi de connaître des personnes qui seront prêts à vivre ces moments avec vous. J'ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes.

Vous y croyez vous, en élargissant le débat, que ce sont les rencontres que l'on fait qui formatent notre existence ? Je me pose  beaucoup la question aujourd'hui que mon avenir dépend beaucoup de connaissances que j'ai su me faire dans certains milieux, au point que je ne parviens pas vraiment à choisir ce que je voudrai moi seule si tout m'était permis.

Mais de toute façon, si toutes les portes m'étaient ouvertes, je ne voudrai qu'une chose, franchir chacune d'elle. Je suis trop curieuse. Foutue mauvaise fille que celle-ci, qui de toute sa vie, n'a jamais rien aimé plus fort que l'école !

For every step in any walk
Any town of any thought
I'll be your guide

For every street of any scene
Any place you've never been
I'll be your guide


Allez, il est temps de sortir les poubelles !



++ Pix : Sophie et moi, avec juste un peu de taurine dans le sang ++

Hier, c'était l'anniversaire de celle que je nommai "l'écrivaine" dans les favoris de ce blog. Enfin sa fête d'anniversaire plutôt. Excuse sympathique pour se retrouver entre potos autour d'une table pour festoyer gaiement de grillades en folies et de salade de riz (qui, selon les dires de notre envoyée spéciale Stef, "piquerait"... Mais c'est un fait qui n'a pas été démontré par le témoignage des autres convives qui l'ont cru folle. Une nouvelle injustice sur la planète du riz ? L'avenir nos en dira plus... ou pas).

Nico n'était pas présent à l'orgie. C'est pas qu'on habite un peu à 30 bornes de Tours, mais bon, il faut se préparer psychologiquement à faire la fête quand on a 3/4 d'heures de route, et quand on est claqué, vaut mieux pas tenter le diable.

Et donc, avant l'anniversaire, j'avais répèt' avec ma troupe de théatre TitaLine. Qué répèt' avec des projets que wouah, les cheveux m'en tombent (argl ! Mes cheveux !). Grace (the bigboss) m'a demandé si je voulais être promue vice-présidente de l'asso... J'ai été quelque peu prise au dépourvu, en témoigne ma tête de la fille qui va vomir (j'ai une façon... personnalisée d'accueillir les bonnes nouvelles). Bref de bref... Tout ça pour dire que nous avons programmé une répèt' pour le lendemain qui, puisque c'était hier, s'avère être aujourd'hui (mais si, c'est logique !).

Donc, cette nuit, je suis rentrée à 4h du mat', ce matin, je dormais comme une vache pendant que Nico partait au travail en me laissant un petit mot doux sur la machine à laver (que c'est meûûûgnon !). Et ce soir, j'ai répèt' jusque tard. Et demain, je m'en vais à mon stage parisien... Tout cela pour dire... Comme s'il pouvait m'entendre par la force mystique de l'internet tout puissant :

TU ME MANQUES NOUNOU !

Et donc moi, comme j'arrête pas de le répéter, je suis étudiante (j'en suis fière hein, attation !). Et donc, comme tout étudiant digne de ce nom, je suis fauchée comme les blés ! Alors du coup, je cumule des petits jobs, afin de mettre un peu d'argent de côté, bien utile quand la bourse n'arrive jamais à date fixe.

Et dans le genre petit boulot, il y en a un qui me botte bien, c'est le petsitting. Super in, le petsitting ; belle-maman se fout un peu de moi genre "toi t'aimes pas les enfants, tu préfères garder des chiens" mais bon hein, je suis sûre qu'elle est jalouse de ne pas être petsitter, voilà tout !

Alors là, mon prochain contrat est au mois d'avril, pour une adorable chatounette écaille toute peureuse mais toute belle aussi, dont la maîtresse est un comble de gentillesse et d'accueil. Mais là c'est vrai que quand je suis arrivée pour revoir la petite chatte cet après-midi (stratégie de petsitter, il faut que l'animal peureux s'habitue à moi si je veux éviter tout comportement meurtrier (mais venant de ce chat, j'en doute) ou suicidaire (vu combien ce chat est doué, ce ne me paraîtrait point improbable)), j'ai senti un accueil du genre distant :

- Alix, mais que faîtes-vous ici ? (dans le genre distant...).
- Eh bien je viens, comme nous avons convenu tout à l'heure au téléphone !
- Mais on avait dit 15h !
- Eh bien oui, du coup je me suis dit "tiens, il est 15h, je suis devant votre porte, frappons !" (bon dans les faits, j'ai pas du lui dire ça comme ça hein... Je tiens à mon job).
- Mais il est 14h.

Là, affreux doute : diante ! Le changement d'heure... Mais ? Mais attends, on perd une heure... Et j'ai mis mes pendules à l'heure (au sens propre), il est bien 15h...
- Vous savez qu'on a changé d'heure madame ?

La dame me regarde, je peux voir son visage rougir, ses yeux exprimer un genre de "oh la boulette", et sa bouche hésite entre rire ou s'épancher en excuse.

Le pire c'est que dans la maison, il y a sa fille, et les filles de sa fille... Que le bébé de 17 mois ait zappé le changement d'heures... Bon... je le conçois... Mais enfin du reste...

Finalement, l'excuse avancée sera "c'était po écrit sur mon almanach"... Mouais, il n'empêche, on s'est bien marré.

Tout ce blabla pour vous dire... Heu... J'espère que vous avez pensé à changer d'heure quoi !