Okay, alors............... Mise au point.
Comme peuvent le constater les habitués, le design a changé. J'ai tout simplement voulu régler le soucis du fond d'écran qui disparaissait derrière la page commentaires et en faisant ça, j'ai accidentellement perdue mon CSS. En flemme de partir en chasse de tous les codes qu'il fallait pour refaire le design comme il était, je me suis donc jetée sur le design prédéfini le plus potable histoire que mon blog ressemble à quelque chose avant que je ne lui retaille un portrait plus personnalisé. Seulement tant que je suis chez mon père, ça buggouille trop (genre je vois même pas à quoi ressemble le blog d'ici, pourquoi je sais po, mais c'est comme ça hein). Du coup j'attends de rentrer dans ma douce demeure pour vous personnaliser un tit peu tout ça ! (je paye 1euro par mois pour po faire mon propre design !).

Et justement, ma charmante demeure, je la retrouve demain. Hasta la vista Romorantin, les vacances en famille, et bonjour Tours, la fac, mon stage qui commence mardi... Et puis bonjour Nounou, bonjour les amis !

Bonjour la vie !!

Ben moi, pardon, mais j'adore cette ambiance de rentrée. Déjà quand j'étais petite, j'avais honte hein, mais j'aimais bien la rentrée. Le premier jour surtout, c'est vraiment un jour pas comme les autres. On n'apprend rien, on est juste ensemble, avec nos futurs camarades, et ça sent la craie et on a des sacs neufs... Ou pas, mais au moins, on a pu se satisfaire d'avoir les nouvelles collections de sacs au supermarché et de s'imaginer une seconde posséder l'un d'eux.

Même au lycée, l'arrivée iminente de la rentrée était une période pleine de promesses. Bien plus que le nouvel an. Ca me fait rire quand je pense que je vais intégrer un M1 spécialisé en neuropsychologie... Y aurai-je seulement pensé quand j'étais en CM2 ? Ou même en terminale.

C'est vrai que je suis motivée comme une bête. La semaine prochaine, je commence mon stage. Un stage auprès de personnes atteintes de scléroses. Bien sûr je vous tiendrai au courant de toutes mes palpitantes aventures.

Et en attendant la rentrée, eh bien, je me souviens avec nostalgie de mon école, du grand tableau, de la maîtresse et des pupitres.

Je suis souvent davantage touchée par le second. Vous savez, le meilleur ami du héro ? C'est souvent le personnage le plus élaboré. A tous les Ronald Weasley, Lancelot, Lex Luthor, ... Voilà des gens au profil foutrement différent, qui savent nous rappeler que c'est un personnage qu'on ne s'est jamais trop usé à caricaturer, contrairement à ce pauvre héro qui par définition est une caricature.

Moi ce qui me fascine dans le second, c'est que sous la carapace, ce sont des personnages bourrés d'ambivalence, entre amour, admiration, fidélité pour leur ami, et jalousie, frustration de se contenter de l'ombre quand tout un chacun a droit à sa parcelle de lumière. C'est un personnage qu'on a envie de prendre dans ses bras pour lui dire "t'es pas seul, je te vois moi"... Ou alors il n'y a qu'à moi que ça arrive et il faut que j'arrête de fantasmer sur un gros calin avec Lex Luthor...

L'assasymphonie. Ah parlons-en de l'opéra rock. Moi j'ai rien contre hein, de toute façon, c'est un hommage comme un autre à un grand artiste, après, je ne connais pas assez ni cet opéra (est-ce has been de parler de comédie musicale ??), ni Mozart himself pour dire si cet hommage est bien senti mais j'aime bien la sonorité de leur dernière musique.

Bon, bref, la sonorité, on s'en fout, de toute façon, je suis une grosse tarte avec des vers en musique, alors je vais plutôt m'attacher au clip, au fond de l'histoire, et à la valse des mots de la chanson.  Et tout ça se mélange dans une jolie perfection commerciale pour faire ressortir la grande complexité du personnage DU second, le meilleur ami de Mozart. La complexité se lit vraiment dans l'embrassage des mots, bourré de belles fioritures et de jeux de mots qui crissent à l'oreille. La souffrance dans le talent d'acteur du chanteur. Et la volonté de garder coûte que coûte une contenance dans la rythmicité basique (couplet-refrain couplet-refrain) de la musique.

On parle souvent du courage du héro face à la fatalité de son destin, mais hein, faudrait pas oublier le courage du second qui n'hésite pas à faire passer l'amour avant lui-même.. Ce qui peut avoir des conséquences certes désastreuses quand on pense à la façon dont tourne bon nombre de "seconds"... Peut-être que ce n'est pas un rôle humain dans le fond. mais là n'est pas la question.

Allez voilà les paroles. Ah au fait, les seconds ne sont pas que dans les films hein, nous sommes tous un peu le second de quelqu'un...

Cette nuit
Intenable insomnie
La folie me guette
Je suis ce que je fuis

Je subis
Cette cacophonie
Qui me scie la tête
Assommante harmonie

Elle me dit
Tu paieras tes délits
Quoi qu’il advienne
On traîne ses chaînes
Ses peines

Je voue mes nuits
A l’assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit
Ce que je sème
Je voue mes nuits
A l’assasymphonie
Et aux blasphèmes
J’avoue je maudis
Tout ceux qui s’aiment

L’ennemi
Tapi dans mon esprit
Fête mes défaites
Sans répit il me défie

Je renie
La fatale hérésie
Qui ronge mon être
Je veux renaître
Renaître

Je voue mes nuits
A l’assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit
Ce que je sème
Je voue mes nuits
A l’assasymphonie
Et aux blasphèmes
J’avoue je maudis
Tout ceux qui s’aiment

Puisque cette semaine et la semaine à venir, je suis donc à Paris chez ma soeur, je n'ai pas accès à ma base de photos perso, aussi je me permets d'illustrer ce blog par des photos prises par internet, pour le moins loufoques voire hors sujet. J'estime qu'on ne s'intéresse pas suffisamment à nos amis les mammifères marins (c'est vrai, c'est quand la dernière fois que vous avez bavassé cachalot... Excepté toute tentative de sortie piscine avec l'un des évadés de la "joyeuse bande psycho" (comprendra qui pourra). Voici donc une merveilleuse photo de lamentin !!! Ca vous la coupe hein ?

Bon sinon, à Paris tout va bien ! Jusqu'ici, le temps fut plutôt clément, à la limite du TROOOOOOOOOP clément, surtout pour la malheureuse puinée Jade, 8 mois au compteur biographique, en train de fondre dans sa transpiration. Pour lui donner son bain, suffit de la laisser 20 minutes dans une bassine au départ vide devant la baie vitrée et paf ! Ca fait des chocapic ! Euh, mais je m'égare. Ah oui, avis aux assistantes sociales qui tomberaient par hasard sur ce blog (en tapant lamentin sur google) : ceci est humoristischhhhhh hahahahaha !

Mais bon, là le soleil semble avoir voulu quitter Paris ; tant mieux car ma peau faisait un genre de réaction malsaine du genre : viva el boutons !

Il est 14h36 et les petites ne sont pas mortes, je peux donc sans trop de risques me hasarder à dire que ce soir, j'aurai accompli 50% de ma mission sans encombre.

Vous permettez, Jade pleure pour me contredire.

Biberon donné. Qu'est-ce que je disais ?

Ah ouais, j'assure grave, tout ça. En toute modestie, je pourrai presque affirmée que je suis la meilleure, mais la politesse exige sans doute que je dise "l'une des meilleures".

Bon, plus sérieusement, si tout va bien, qu'il fait beau, que les petites sont heureuses, que j'en profite pour passer du temps avec ma soeur et que j'aime ça, alors... Pourquoi ça cloche dans mon coeur ??

Pourquoi je peux jamais m'arrêter de penser à Nico une seconde, non mais c'est vrai ça craint, on dirait une droguée qui a pas sa dose. Je suis dans la capitale par beau temps... Bon ok, je pouponne, alors c'est plus square et diabolo fraise que punch coco et Macumba, mais ça ne me déplaît pas. Non. C'est juste que Nico, il est pas là. Et qu'il me manque.

Et que je repense à nos vacances, ça a souvent l'air trop court, mais là, on est parti deux fois plus longtemps que d'habitude, et pourtant ça a toujours l'air aussi court ! Est-ce une sorte de malédiction ? Je trouve que ces vacanes nous ont rapprochés... Déjà que ces temps-ci, on n'était pas trop écartés, hein, il faut le dire, je sais pas lui, mais moi, je plane sur un nuage de barbe à papa bleu avec des paillettes de smarties dessus !

Ca m'embête parfois cette dépendance à l'autre, car j'ai la sensation de ne pas profiter de chaque instant, vu qu'une infime partie de moi compte les jours qui me séparent de nos retrouvailles.

C'est dur de concilier liberté et amour. Peut-être même impossible. Et ça n'est pas toujours compatible avec le bonheur en tant que tel. Mais bon, c'est ça d'être des animaux à conscience auto-noétique. En même temps, je ne m'en plains pas. J'aurai pu naître lamentin.

Et ça ça craint.

Parce que Nico, il aurait jamais voulu de moi comme ça !









...
















lol !

Ah les vacances ! Les gens que vous dire sur ces vacances ? Des tonnes et des tonnes de souvenirs, pas beaucoup de soleil, mais pleins d'amour, de paysage, l'atlantique de la Rochelle à Biarritz, et même un petit tour en Pyrénnées !!

Mais à peine les vacances finies que me voilà bringuebalée dans la voiture de ma belle soeur direction Paris, mais pourquoi donc ? Eh bien pour garder Jade et Anaïs, mes deux nièces ! Et c'est parti pour 15 jours de couches et tétines en folie houhouuuuu ! Non mais vous savez qu'elles ont la varicelle ?! Ah elle est loin la mer. Enfin l'amour est toujours là, c'est ce qui compte le plus après tout.

Nounou manque par contre. C'est une absence assez brutale après une semaine d'autarcie rien qu'avec lui. Mais bon, on est au 21ème siècle alors ça va ; pas besoin d'appeler un coursier du pony express grâce au téléphone illimité.

Et puis, god bless internet !!