Je n'arrive pas à l'aimer comme avant. C'est brisé, c'est cassé et c'est comme ça, je ne veux rien y changer. Ca me passe l'envie de changer les choses pour nous. Ca me passe.
Je suis tellement centrée sur moi comme une égoïste, et ça me plaît tellement, malgré que je pleure tout le temps. A mon stress, à ma putain de fatigue et à mes jours comptés !
J'adore ma vie, là. Même si je me plains. Tout est à fleur de peau, tout écorche, tout cisaille, tout est doux et piquant, mais tout est fort, surtout, tout est très fort. Les instants d'un instant prennent l'essence de l'éternité. Je tourne toute la journée autour d'un PC, je calcule, je rédige, je remplis, je dépense des dossiers et des dossiers et des frais d'inscription pour des M2 auxquels j'aurai même plus les moyens de me présenter. Et tout est si intense, que lui à coté, il n'est rien, il n'est plus rien, ce sont juste nos moments qui sont beaux, un regard devient un envoûtement !
Alors bon, c'est bizarre ce qui m'arrive, mais j'ai cessé d'appeler aux vacances, j'ai dépassé ce stade. Je touche des doigts mon rêve chéri, et tant pis si je tombe à la fin. Je saurai me relever. Pour l'instant, tout brille, c'est merveilleux.
Détrompe-toi, j'ai des shoes de skate qui rendent très bien avec de petites robes ;)
Mais c'est sûr qu'avec les sandales ça fera mieux. Du moins ça fera un peu moins gamine ^^