Spéciale casse-dédi à MB et CR, et à Doctor Who (aussi oui !).
Je vous laisse lire mon texte. Critiquez comme bon vous semble, j'explique au-dessous.
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Lourds, ses pas sont lourds, crissements sur le gravier, c’est épais, c’est laid c’est la douleur c’est la torpeur, c’est tout.
Silence, tout est silence, il a fait taire les voix dans sa tête, seulement sa main s’est levée, légère elle est retombée et tout était sourd, et rien n’était plus important. C’était lui, et juste lui, chut, assez le mal, silence le bruit, juste être seul un instant, puisque seul il l’a toujours été sans jamais se sentir... Bien, juste, sourd.
Et moi j’étais juste là humaine en trop à le regarder car c’est tout ce qu’il reste à faire, juste le regarder, admirer son courage, la beauté de ses traits et la vie qui ne sera jamais faite pour lui. A la question peut-on naître dans le mauvais corps quand je le vois je veux juste dire oui, juste… Juste, j’ai tort peut-être… Juste lui dire va-t-en, cours, juste que je l’aime tant mais qu’il est si seul, il est si mal.
Dans ma tête, ça bourdonne, et ça n’est rien à coté de la sienne, récepteur mal réglé, lui il sait. Pourquoi on vit, pourquoi on meurt, qu’est-ce qu’on fait là, il sait tout ça. Il en sait assez. Assez. Trop.
Vides, ses yeux sont vides, tout est noir, ou blanc, rien n’est gris, c’est fini, il a pris une poignée de sable qu’il a juste laissé couler entre ses doigts fins, en fredonnant une chanson que je ne connais pas. Dans une langue que je ne connais pas. Serait-ce ? Du latin ? Je n’ose y croire. Le sable coule, le monde s’éteint, le calme revient et il est bien. Impuissante, faisant de mon mieux pour retenir mes larmes. Je regarde subjuguée de mes yeux aveugles à coté des siens et mesure la faiblesse de mon amour, pourtant source de ma vie, face à l’immensité de son esprit.
Aujourd’hui je le sais, la vie sera dure. Pour lui, pour moi, pour tout. Je suis amoureuse d’un autiste.
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A tous les visitants de passage, ceci n'est pas une autobiographie, je ne connais pas d'autiste à mon souvenir... Ai-je été marqué par le cours sur l'autisme ? Ou par les témoignages que j'ai recueilli ? Un peu tout ça à la fois. Je sais pas trop, un genre de tutti-frutti de tout ça je présume (et tu shakes !). De toute façon, à la base, je partais même pas pour un texte sur l'autisme mais sur une nouvelle déviée de l'histoire Dr. Who/Martha. Et c'ets là que ça m'a sauté aux yeux, paf ! Tout le parallèle énorme que l'on peut faire entre le Dr. Who et l'autisme ! Mais comment n'y ai-je pas songé avant ?!
Promis, dès que j'ai une vie à peu près digne de ce nom, je vous élabore mes hypothèses.
*retourne se pieuter, en mode sick*
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A tous les visitants de passage, ceci n'est pas une autobiographie, je ne connais pas d'autiste à mon souvenir... Ai-je été marqué par le cours sur l'autisme ? Ou par les témoignages que j'ai recueilli ? Un peu tout ça à la fois. Je sais pas trop, un genre de tutti-frutti de tout ça je présume (et tu shakes !). De toute façon, à la base, je partais même pas pour un texte sur l'autisme mais sur une nouvelle déviée de l'histoire Dr. Who/Martha. Et c'ets là que ça m'a sauté aux yeux, paf ! Tout le parallèle énorme que l'on peut faire entre le Dr. Who et l'autisme ! Mais comment n'y ai-je pas songé avant ?!
Promis, dès que j'ai une vie à peu près digne de ce nom, je vous élabore mes hypothèses.
*retourne se pieuter, en mode sick*
++ Pix : porte de la chambre de Nounou chez ses parents (authentique monument historique !), janvier 2009 ++