Je me souviens de ce samedi et de son foutu ciel terni. On est arrivé après 2h à cuire en voiture sous un soleil de plomb, et arrivé sur place, à peine le temps de sortir la crème solaire que paf, le soleil part en RTT ! Mais bon, on s'en fout. Il faisait chaud quand même samedi. Chaud le mercure, et puis chaud les coeurs aussi. Julien, Elo, Nico et moi en route pour... Le futuroscope !
La dernière fois que j'y avais été j'avais quoi ? 13 ans ? 14 ans ? Alors bien sûr, il y a des incontournables inchangés : le boulet qui va louper son mariage, l'histoire des dinosaures ou que jusqu'au bout j'ai espoir qu'Hercule et Gigi meurent pas à la fin mais bon... En même temps, s'ils étaient toujours en vie, on ferait un peu la gueule n'est-ce pas ?
Il y a aussi des nouveautés bien sympas ; comme Laurent Deutsch (pardon si j'écorche l'orthographe, de toute façon, on ne peut pas faire de faute aux noms propres, demandez aux pontes de l'académie française) Laurent Deutsch donc qui nous emmène visiter le passé, le présent et l'avenir de la galaxie... C'était bien, même si ç'aurait été mieux sans Laurent Deutsch... Et puis il y a cet illogisme de présenter deux théories contradictoires au sein du même documentaire : on estime à 5 milliards d'années le temps de vie restant au soleil, alors comment ce fait-ce qu'au-delà, le système solaire puisse exister et avec encore la force de champ gravitationnel suffisante pour ne pas se retrouver tout de suite avalée par Andromède sa voisine et avoir le temps de tourner face à elle dans une valse effrénée ? Je suis sortie de mon visionnage pleine de ces questions, et je me suis tournée vers mes congénères en disant : "ouais mais c'est pas logique" et j'ai senti une immense solitude quand leurs yeux m'ont répondu "ta gueule arrête de réfléchir, tu gaches tout". J'aurai voulu que Gaby soit là tiens !
Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est le truc avec Benoît Quignon (Big up Benoît !), où qu'on passe un casting, et après woah les miniatures, coup de coeur pour le Montmartre à échelle presque humaine, tout y est même le vélo (mais pas le vélib'), et puis il n'y a pas à dire, notre film à Nico et moi c'est le plus beau !
Je voudrai enfin encourager vivement tout le monde à aller se repaître au resto le Kaléi... Kadéli... Kadélisosco... Kadélice... Heu... Au resto au nom imprononçable, où pour un buffet à volonté à 20 euros, tu as des huîtres, des pâtés tellement chics que ça s'appelle même plus des pâtés, des macarons, des cannelés, et pleins d'autres trucs que tu ne manges habituellement qu'avec les yeux, et qu'en plus c'est bon, mais attention, gare à vous si vous vous levez chercher une serviette, votre assiette est débarassée illico presto dès que vous avez le dos tourné un quart de seconde ! Je soupçonne les serveurs d'être bioniques... Par contre, si quand vous y allez vous prend l'envie d'aller aux toilettes, ne demandez surtout pas votre route à un petit monsieur barbu accompagné d'une petite blonde pleine de peps, car celui-ci vous guidera tout droit... vers la cuisine eh oui, c'est comme ça la vie !
Le spectacle du soir, c'est des illuminations sur écran d'eau, et c'est ma-gni-fi-que-ment fait !! Quel qualité, voir les portées emporter les notes d'écran d'eau en écran d'eau ; et les personnages sont aussi nets que sur une toile de ciné, c'est impressionnant. Le scénario raconte le trip mystique d'un camé qui vient juste de prendre une bonne dose d'un truc bien puissant... Parce qu'il y a des enfants dans le public, vous lirez plutôt sur la brochure que c'est l'histoire de deux musiciens qui veulent trouver la note ultime (note bleue) encore jamais composée, et qui, à cause de leur trop grande curiosité, basculent dans un monde magique féérique où les portées virevoltent en liberté sur les sons des plus grands compositeurs de tous les temps...
Alors en bref, cette expérience est bien meilleure que ma première visite du parc dix ans plus tôt qui m'avait laissé sur ma fin. je ne dirai qu'une chose donc : allez-y, foncez-y, mais qu'est-ce que vous faîtes encore ici ?? Tous au futuroscope hihaaaaa !
Lundi 6 juillet 2009 à 10:08