Je reviens d'un rendez-vous au sommet avec ma directrice de mémoire. Comme je suis pressée d'en finir de cette satanée rédaction, au vue de l'horloge qui fait tic tac et de la soutenance, qui l'air de rien se rapproche la coquine, j'ai, dans une bouffée d'optimisme, proposé à la prof que l'on se revoit lundi prochain, ma rédaction finie. En même temps, c'était ça ou ne pas se revoir avant la mi-juin, ah les joies des stages 8h-19h !

Calendrier magique, dis-moi donc ce qu'il me reste à faire et pour combien de temps ?



Ah euh... Et j'ai deux minutes ?


 N.o.n.


Ok, ben c'est bien d'être franc petit calendrier. Oui parce que la semaine, c'est pour donner une constance, parce qu'en réalité, toute plage de stage retiré, il me reste 3 jours pour non seulement finir le mémoire, mais aussi rédiger les synthèses de patients, mais aussi compléter les dossiers de M2, mais aussi rencontrer des neuropsys pour d'éventuels futurs stages...

Mais bon, tout volume horaire destiné au sommeil, à la sustentation, ou encore à l'évacuation de substances solides et liquide retranché, j'ai le temps de faire tout ça, et même de flâner sur facebook, alors de quoi me plains-je ?

(Nan mais le pire c'est que j'aime ça ! Hihi, ah nan mais moi je vous jure).

Ah mais je vous ai pas dit ! J'ai un deuxième stage ! Oui, parce qu'un stage, moi, ça ne me suffit pas, hop hop hop ! Alors cette fois-ci, il n'est pas question de sclérose en plaques, scléroses latérales amyotrophiques et de visites en déplacement, non non ! Il est question d'hopital, de service de soins de suite et d'Alzheimer ! Ouhou ! Comment il va être beau comme un camion mon CV quand même *bombe le torse, fait sa star*

Normalement, je devrai me jeter dans cette nouvelle expérience jeudi, j'ai grand hâte de découvrir cette autre façon d'aborder la psychologie et la neuropsychologie !

Du coup ce matin, fière comme une basque (??!!) je mets mes talons de femme d'affaire (celles qui me mettent les pieds en cloque !!.... Nan pas celles-là, les autres... Nan pas celles-là non plus les autres... Voilà ! Et pas la peine d'insinuer que toutes mes chaussures sont des armes de torture !). Je mets donc mes talons de femme d'affaire, mon écharpe de femme d'affaire qui, quand même a un peu froid, et j'avance d'un pas décidé vers la poste de mon village, toute contente de poster mes pitites conventions d'amour.

Mais là, ô que je suis maudite, ce petit mot sur la porte de close de cette maison qui ne l'est pas (La Poste n'étant pas réputé pour ses talents de proxénètes) : "Exceptionnellement fermée le samedi 3 octobre"

Nan mais dans le fond, ça ne m'étonne pas, j'ai la chance du gnou qui s'est pris les pieds dans un piège de chasseur, et se retrouve nez à nez avec un troupeau de lionnes !

De toute façon, le fond de mon article, c'était juste de vous parler du fait que j'avais décroché ce stage. Après tout, un peu de narcissisme est nécessaire pour ne pas dire indispensable à la bonne survivance de l'être vivant concerné. Et comme en plus je suis la meilleure...

Dîtes, une question me taraude dans tout ça...

Vous aimez les gnous ?

Mon stage s'est fini jeudi dernier, dans un flot de larmoiements et de champagne... Surtout de champagne d'ailleurs. Mercredi, c'était mon pot de départ. Je croyais qu'on organisait cela que pour les retraités. Je suis donc passée du statut de stagiaire en chef (oui, je forme depuis 1 mois la stagiaire qui me suppléera), au statut de retraitée de la boîte. Je trouve que je prends trop vite du galon, c'est déroutant, et puis je n'ai pas accumulé assez de points retraites avant la fin de mon semestre !

Avec le recul, ce stage est passé super vite. j'ai eu du mal avec le rythme parisien, la vie parisienne, le quartier, le caractère hautain et supérieur de ces gens que je croisais. Et pour tout ça, je ne regrette pas d'avoir fini. Mais ne nie pas tout ce que ce stage a pu m'apporter. Une prémière véritable expérience professionnelle ; 6 mois, ce n'est pas rien. Et puis la reconnaissance d'autrui pour mon travail. Cela voudrait-il dire que l'on peut sortir de psycho en sachant faire quelque chose de ses mains ?

Bon, maintenant, tout ça, c'est fini, et je pense à l'avenir. A court terme, pas grand chose. Des cours à rattrapper on ne sait pas quand, des exams, on ne sait guère quand non plus... Bref, la fac dans toute sa splendeur ! Mais à moyen terme, des traits de dessinent. Des choses auxquelles je n'aurai sans doute pas spontanément pensé. J'ai plusieurs choix de vie et je serai bientôt au carrefour (j'avais pensé faire une vanne au camembert genre "je serai bientôt au Géant Casino" mais je me suis dit que vous ne comprendriez pas la petite vanne sur Carrefour.... Bref...).

Ce qui va le plus me manquer dans tout ça, ce sont les nièces ! Vivre chez ma soeur et pouponner, c'était quand même quelque chose (ça ma bonne dame !). Alors du coup, pour fêter la fin de cette vie parisienne, Nico et moi, ce week-end, on est parti... à PARIS !!! (hum hum...) Histoire de voir le trio de nièces, les deux petites de ma soeur, la petite de la sienne.

Vous savez ce qui me troue dans cette histoire de bébé. C'est que j'adorerai avoir une fille. Mais bon, c'est statistique. Si partout autour de nous, tout le monde n'a que des filles, nous, on va finir par avoir un garçon... Alors s'il vous plaît, s'il vous plaît, à l'avenir, lecteurs de ce blog, ayez un bon geste : pondez un mâle !