Comme ont pu le constater ceux d'entre vous qui ont leurs enceintes allumés et aucune surdité diagnostiquée (ou pas d'ailleurs), la musique de fond a changé. J'essaie de suivre ce commandement que je métais approximativement fixé de changer la musique tous les mois... Ceci dit, j'ai déjà dix jours de retard... Enfin c'est l'intention qui compte.
A tous les idôlatreurs de l'homme au chapeau et à la guitare, Charlie Winston n'est pas parti, il est second sur la playlist. Chaque mois j'ajouterai donc une musique qui viendra se glisser devant la musique du mois précédent dans la playlist, ce qui aura pour effet de virer la dernière musique de la playlist qui comptera donc toujours dix chansons de cette façon.
Et pour ceux qui se disent : quelle est cette douce mélopée à base de voix de femme loup garou qui s'est coincé l'ergot entre les cordes d'un violoncelle ? Eh bien il s'agit de Doomsday de Murray Gold. Chanson que j'ai découverte lors du tragique épisode du Docteur où l'Amour de sa vie... euh... eh bien... Bon, je ne voudrai pas vous spoiler non plus... Mais enfin si vous n'avez pas encore commencé à regarder le Docteur, c'est vraiment que votre vie n'a aucun sens, en toute objectivité...
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Dois-je préciser que la précédente réflexion était humoristique ?
Bref... Moi ce que j'aime dans cette musique, c'est la façon dont elle s'amène genre air de rien, genre je suis douce, genre je suis la berceuse que ta maman venait te sussurer le soir à l'oreille pour t'aider à t'endormir... Et puis en même temps, il y a un sentiment de malaise, comme si quelque chose était enraillé... Et là la batterie s'amène avec de petits poumtchak qui ont l'air de rien eux non plus mais qui rythme la chanson comme si elle devait entrer dans des cases, comme si on te disait : oui, il y a quelque chose d'anormal, mais il faut continuer, encore, avancer.
Et puis alors après le violoncelle débarque, et là, alors là, tout se décuple : la douceur, et puis le décalage, et puis la systématisation, le renoncement ou l'acceptation, on ne sait pas trop... Enfin en même temps, c'est peut-être l'ambiance dans laquelle j'ai découvert cette chanson qui me pousse à la ressentir ainsi. Je vous laisse vous en faire votre propre avis, mais imaginatifs comme je vous connais, vous allez bien en avoir votre propre interprétation.
++ Pix : photomontage by moi, octobre 2009 ++
Dimanche 11 octobre 2009 à 21:44