Arrivée chez Stef vers 21h30, le paquet de croquettes sous le bras, c'est l'heure de raccoler du monde en boîte... Sauf que... Nos amis, aux 3/4 étudiants, sont tous rendus chez Papa-maman pour les vacances de Pâques. Et comme ceux qui restent déclinent. Il faut bientôt se rendre à l'évidence que bon... Deux c'est mieux que personne... Heureusement, Imène soudain, m'envoie un sms stipulant qu'elle sera au Tropicana pour l'anniversaire d'une copine... Direction LE TROPICANA !

Arrivée là-bas après détour chez le chéri de Stef, celle-ci, qui a l'alcool "mollo mollo" est claquée comme une dinde (quoi t'as jamais vu une dinde claquée ? Ben écoute, t'as déjà vu une dinde en boîte ? Non ? Eh bien tu vois c'est qu'elle est trop claquée pour sortir le soir !). To (son chéri) et moi, on a bien remarqué que le rose de ses joues était davantage du à la Heineken qu'au blush Séphora... Mais bon, maintenant qu'on est là, let's dance !

Soirée coupé-décalé au Tropicana, j'en ai encore le bassin qui proteste... Séance shhoting. J'avais pour l'occasion piqué le chapeau de Stef, mais comme elle n'a pas la grosse tête que j'ai hérité d'une longue lignée de grosses têtes, ben le chapeau est un peu serré... Tant mieux, il ne tombera pas ! Un relou à la poigne de fer arrive derrière et kidnappe le chapeau en se mettant à danser avec moi. Puis il commence à remuer avec Stef en lui posant le chapeau sur la tête. Celle-ci replace nonchalamment le chapeau sur ma tête  avec son air de : "d'abord mon copain c'est To, et le videur, il le connaît !"

Le gars nous collera avec ses potes toute la soirée. Mais finalement pas une colle mesquine, c'est même plutôt de la drague douce, du genre agréable. et je danserai même le zouk avec lui, sans qu'il essaie le moins du monde de me fourrager sa langue où je n'aimerai pas qu'elle rentre, sans main baladeuse, juste avec les compliments de mise : "on dirait que tu as dansé le zouk toute ta vie !" Merci darling, mais tes pieds semblent dire le contraire de ta bouche^^

Imène arrive sur les coups de deux heures avec ses copines dé-chaî-nées ! Est-ce moi qui fait une fixette sur Twilight ou a-t-elle dans ses amis les sosies d'Alice Cullen et Jacob Black ?! Bref, fou-rires, déhanchements, podium, spotlight, et SUAVEMENTEEEEEEE !

On rencontre d'autres gars aussi, mais ce ne sont pas des gros lourds genre café chauds, ce sont des dragueurs en coin, à la réplique facile, un peu comme les jeunes qu'on avait croisé dans le vieux Tours quelques heures plus tôt *flashback*
Eux _ Eh t'as des supers beaux yeux bleus !
Moi _ Merci.
Eux _ Ton sac est pas trop lourd, je peux le porter...
Moi _ Non ça va, je suis une fille sportive.
Eux _ Belle comme tu es, tu fais de la natation !
Moi _ Eh oui, t'as tout compris, de la natation, c'est pour ça que j'ai les yeux bleus !

(Pardon pour cette blague douteuse, elle aura au moins eu le mérite de les faire rire !).

Fin de soirée, on part peu avant la fermeture de la boîte, après qu'Imène nous ait raconté sa vie, son éviction récente de TitaLine, ma troupe de théatre, l'amour qu'elle a rencontré en son nouveau petit ami, et d'autres petites choses qui font que la vie est la vie, et qu'elle est belle par dessus tout. C'était une bonne journée, i ln'y avait pas Nico mais il y avait l'amitié et la complicité, et c'était bien, tout simplement.

Puisque Nico partait dans les tréfonds orléannais, puisqu'hier j'aurai été seule chez moi et que j'aurai déprimé, j'ai pris le taureau par les cornes et je me suis connectée sur MSN (pardon ! Windows Live Messenger !), afin de dénicher quelques bonnes âmes généreuses à la vie sociale pas trop élaborée pour ce samedi qui s'annonçait (je dis bien "s'annonçait") ensoleillé... Bon, je n'ai trouvé que Stef. Après un projet d'escapade à Bourges pour le printemps mis à mal par quelques soucis météorologiques. Nous avons décidé de shoppinger à Tours. Après une étude statistique approfondie de mon compte, dépenser plus de 40euros eut été de la folie. C'est pourquoi je me suis achetée... Pour 60euros de débardeur, top, gilet, et chaussure... Anyway...?!

Fou-rire quand vient l'heure du gouter et qu'on se retrouve enrôlé dans un vrai resto qui veut nous faire dîner et Stef genre "ben on qu'à dîner tout de suite !" et moi genre "hein, mais j'ai pas faim, il est 18h20 !", et Stef genre "ben on a qu'à se barrer par la sortie de derrière" et nous qui nous barrons comme des malfrats, en laissant la table en plan (Stef a quand même piqué la serviette ! Bien sûr interdit de retourner place plum' avant 1h si on veut pas que le gars nous choppe ("il risque de me reconnaître, je suis la fille en rouge !"), alors on va manger pour moi du flan, pour Stef un sandwich au poulet (les goûters de Stef ont le mérite d'être originaux) aux délices de Louise.

Puis attirée par une douce mélopée près du temps des Rois, on va jeter un oeil. Un groupe talentueux qui s'improvise son concert, à l'occasion d"au fil du conte" (je ne sais pas ce qu'est "au fil du conte" mais il y a des affiches partout à Tours si vous voulez en savoir plus !). Je vous ai mis leur photo parce que voilà d'abord !

Ce qui est cool, c'est que quand on ne peut se rendre à un festival, c'est de toute évidence le festival qui se rend à nous... Mais bientôt l'heure passe, et Stef doit acheter des croquettes à son chat avant que la Petite Arche ne ferme (centre commerciel de Tours Nord pour les néophytes... Sachez qu'il n'y a pas d'arche là-bas en fait, et qu'a fortiori, elle n'est pas petite ; il n'y a qu'un grand Auchan, mais c'est sûr que "Grand Auchan" ça sonne moins bien que "Petite Arche"). C'est qu'il est déjà 8h mon cochon, eh oui !

La suite de nos palpitantes aventures dans "Nom d'un chapeau d'une taille trop petit 2 !"

2ème fois que j'écris cette article suite à un bug de cowblog... Ca va les enfants, on ne s'énerve pas... 8ème café, zen !

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais comme je m'apprêtais à vous le poster, Katy Perry se tape Kyle XY dans son dernier clip, ce qui est franchement anachronique vu qu'aux dernières nouvelles, Kyle a un téléphone portable LG chocolate, et que dans ce clip, il s'en va bouter les germanos hors de notre douce France. J'ai donc cherché une explication logique, et tout naturellement m'a sauté l'évidence de cette liaison entre la grand-mère de Katy Perry et le grand-père d'Adam Beiling. Je me sens tel Arthur qui se retrouverait devant le Saint Grââl... Mais c'est à cause de la lumière mal réglé de l'écran qui me fouette à la gueule aussi...

Ce week-end, j'étais à Romo. Romorantin-Lanthenay, joyeuse ville (enfin, elle essaye) de 20 000 habitants, et 42km², capitale de la Sologne et sous-préfecture du Loir-et-Cher, devrait son nom, selon une lointaine légende, aux 7 collines qui bornent sa frontière médiévale, ce qui ne serait pas sans rappeler les 7 collines de Rome, et à son ruisseau aujourd'hui souterrain, le Rantin. Romorantin est notamment connu pour :
_ Son chateau de Chambord qui aurait du a fortiori s'appeler le chateau de Romorantin mais qu'on a en catastrophe décidé de construire à Chambord à 20 bornes de là sous prétexte d'une épidémie de peste à Romo... pff
_ Son fromage de chèvre, même si à part à Romo, je ne sais pas trop où on peut se le procurer...
_ A sa page d'histoire historique car il faut savoir que c'est ici que jeune François 1er faisant la chouille avec ses potes se ramassa une torche enflammée en pleine face au pied de l'hôtel Saint Paul.
_ A son usine Matra qui a fermé il y a une dizaine d'année mais un romorantinais reste fier coute que coute.
_ Au fait que c'est ma ville, celle où j'ai grandi et celle où vit encore mon père, celle où Nico et moi nous sommes rencontré et avons échangé notre premier baiser, celle où j'ai appris à faire du vélo, celle où j'ai eu mon bac, celle où je me suis éclatée la mâchoire suite à un match de hockey mouvementé, et j'en passe !

Donc, week-end à Romo, occasion exclusive de revoir Sophie, the last one de ma liste de liens à babord de ce blog, de partir au havana club, de sortir au glam's (wesh les glamseurs). Damien manquait à l'appel des anciens samedi soir, ben oui, il était au lotto (j'espère que t'as gagné un truc au moins), histoire de dire qu'à la campagne aussi, on sait s'amuser........ (ceci dit j'ai honte hein^^).

Quelques photos poubelles (au sens propre) avec Sophie et Nico, une nouvelle teinture pour moi (merci qui ? Merci Gifi !), ... Bref que des trucs paaaaaaaaalpitants (si, mais si !).

Vous savez, venir à Romo, c'est comme venir en pèlerinage. Je retrouve mon père et des amis parmis les plus précieux. La ville sent le vieux et les activités se font rares, mais enfin, je suis juste là, et bien, et heureuse d'être là, c'est tout. Pourquoi chercher le bonheur ailleurs tant qu'il est là ?


++ Pix : la grand-mère de Katy Perry et le grand père d'Adam Beiling ++

Hier, j'arrivais au bureau pour trois jours de stage en folie. Mon train avait beau avoir du retard, mon métro s'arrêtait toutes les 15 secondes comme un vieux canasson essouflé, j'étais quand même la première arrivée. Le VIIIème est le paradis des gens à la bourre qui gagnent et gagneront toujours plus d'argent que toi, salarié ponctuel !

Pourtant sur les coups de 11h, tout le monde est là, tout le monde sauf mon boss (enfin l'un de mes boss, trois boss pour une stagiaire, j'ai pas intérêt de sourciller de travers !). Bon, ceci dit, ça ne m'empêche pas de vivre hein, je suis une stagiaire autonome, faut pas croire. J'ai mis deux semaines à comprendre comment me servir de la machine à café, mais c'est pas ma faute moi, si la Senseo elle est complico !

Du coup, j'avais presque oublié son absence lorsqu'il frappe à ma porte. Je vois tout de suite qu'il y a un truc qui cloche. Pas rasé, pas coiffé mal sapé... On pourrait croire qu'il a été voir un coach relooking si seulement il n'était pas accompagné de sa cohorte de mouches domestiques... Et là une ampoule s'allume dans mon cerveau. En effet il me dit :

_ C'est un garçon !

J'admire ces hommes d'affaire qui, à peine leur femme a accouché, se précipitent taffer au bureau... Bon en fait pas du tout, mais voir mon boss avec une tête pareil, c'était royal, un moment qu'on vit qu'une fois dans une vie !

Tout cela m'amène à méditer sur le miracle de la vie. Cogito ego sum. Deux choses fondamentales dont nous pouvons être sûr :
_ Nous existons à un instant t
_ Nous mourrons à t+1

Bon, t+1 est désastreux, mais pour l'instant, nous sommes à t ! Et comme nous ne savons pas quand l'unité fatidique séparant le t du t+1 viendra nous ôter la vie, pourquoi ne pas profiter du temps qui nous reste ? Comme cet épisode de dr. House où le malade porte plainte contre le pote à House là, l'oncologue, parce qu'il lui avait prédit un cancer en phase terminale et qu'il y avait eu erreur de diagnostic. Il ne porte pas plainte pour l'erreur de diagnostic, mais parce qu'en lui révélant cet erreur, il lui a pourri la vie. La vie de cet homme etait fade, et quand il a appris qu'il allait mourir, il a commencé à vivre enfin, à profiter de chaque instant comme si c'était le dernier. Et aujourd'hui qu'il sait qu'il n'est plus en danger de mort, il retrouve sa vie fade et porte plainte contre l'hopital pour lui avoir enlever son tout nouveau bonheur en lui rendant sa vie...

Vous comprenez un peu la logique ?

Moi je crois que les gens ont un sérieux problème s'ils croient que courir après une bonne situation, se ranger, avoir sa vie planifiée, c'est acheter son bonheur. La pyramide de Maslow n'est pas si bête, quand elle entend classifier nos besoins. Nous réglons les plus prioritaires dont le besoin de sécurité ! C'est après la sécurité que nous courons. Pas étonnant que nous ne trouvions pas le bonheur après.

De toute façon, courir après le bonheur, c'est utopique non ? On ne sait même pas ce que c'est le bonheur. Il y a les petits bonheurs, ça c'est du concret, on peut les toucher du doigt. Ce sont eux ma raison de vivre. Nico et son sourire, mes nièces, mon père, mes amis, mes études, ma plume surtout, ma troupe de théatre, internet, stargate sg1, les séries en général d'ailleurs, et j'en passe, j'en passe tellement !

Courir après la sécurité, c'est normal, je sais pas si c'est bien, mais on le fait tous. C'est pas grave au fond. Mais quand même, s'il vous plaît, évitez de négliger d'admirer les petits bonheurs sur votre route. C'est important...

(bon, après, chacun voit midi à sa porte hein, je suis pas vot' mère !).

++ Pix : Ma soeur et son aînée, qui depuis marche, parle, et dit NONNNN ! ++

Lui, je le rencontre hier. Je l'aperçois d'abord, sans que ça vue ne provoque de quelconque persistance rétinienne. J'arpente juste la gare routière avec Stef, attendant impatiemment mon car qui n'arrive pas ; ce sont des choses qui arrivent (assez souvent même). Comme nous marchons et que le sac D&G de la fille avec qui il bavasse est en travers de notre route, mon inconscient prévient déjà mes jambes qu'il va falloir enjamber quelque chose. Et puis comme mon inconscient est de nature curieuse, il relève mes yeux vers son visage à elle, puis à lui, que je n'aperçois qu'une fraction de seconde, mais c'est suffisant pour que nos regards accrochent. Dans cette jungle urbaine, IL m'a repéré, je le sais. Mais mes yeux sont méthodiques, et déjà ils redescendent vers le sac pour guider correctement mes jambes. Et puis mon système "alerte beau mec en kiffe sur toi" est un peu rouillé, pensez-vous, 4 ans de vie de couple, ça vous banalise une femme !

Du coup je ne pense plus à lui. Mon car arrive, et je m'asseois, toujours à la même place. PAs tout devant parce que c'est chiant, mais pas tout derrière non plus. Comme mon village est un des derniers arrêts, je suis souvent la dernière dans le car, et j'ai la phobie que le chauffeur m'oublie (c'est pathétique) alors je m'asseois à une distance raisonnable, afin qu'il puisse m'apercevoir dans son rétro intérieur.

LUI débarque. Je ne savais pas qu'il prenait cette ligne, je ne l'avais pourtant jamais vu avant aujourd'hui. Bien sûr, il y a pleins de place dans le bus, mais c'est à côté de moi qu'il pose ses fesses. Mon radar anti-relou sonne l'alarme et je feinte une petite sieste. Comme il sort un livre, je me dis que je suis trop parano, et je le matte en coin. Pas mal pas mal. Un grand black maigrichon, tant mieux, j'aime pas les gros... Il est pas mal mais il a l'air un peu vieux quand même... Si ça se trouve il a... 25 ANS !!! Et puis pourquoi il a un cure dent dans les cheveux ? C'est la mode ? POurquoi j'ai pas de cure-dent dans les cheveux moi ?

Au bout d'un moment, il range son livre, et m'adresse la parole. Une entrée en communication banal sur ce foutu car qui était en retard. L'alarme anti-relou ronronne, en attente d'une éventuelle tonitruente manifestation de son existence. Ce gars me raconte sa vie, qu'il vient de Bordeaux, qu'à la suite d'un accident et d'une batterie de tests en bilan de compétence, il se retrouve perdu en formation multimedia au Vinci, la grande salle de concert de Tours, qu'il est ici depuis janvier et qu'il ne connaît personne. Il ne s'introduit pas lourdement dans mon intimité, alors je me dis "soit, soyons courtoise". Je lui parle des bonnes adresses, et des avantages de la vie tourangelle en glissant subrepticement puis plus directement que je suis en couple. Mais la conversation ne s'arrête pas, ne dévie pas en drague non plus. C'est juste du copinage.

J'ai l'impression d'assister à un miracle. Et donc un parfait inconnu du sexe opposé peut m'adresser la parole sans arrière pensée douteuse ? Cela est-il possible ? En tout cas, en cet instant T, j'ai besoin de parler, il a besoin de parler, et on s'entend bien. Il m'apprend qu'il a 28 ans (my god !), je lui apprends que je me suis installée avec mon chéri. Et tout est bien... Jusqu'à ce qu'on arrive près de son village (desservi avant le mien). Alors qu'on badine tranquillement, il en vient à me demander si je vis chez ses parents, je lui réponds un peu surpris que non, je vis avec mon copain (je lui avais pourtant parlé de notre installation ?!). Et là il me répond "ah, tu as un copain ?".

Et puis comme c'est le moment pour lui de descendre, on se fait un au revoir cordial et on se promet amicalement de s'appeler... A peine a-t-il quitté le car que je culpabilise. Ou n'ai-je pas été clair dans mes explications ? A moins que ce soit lui qui n'ait écouté que ce qu'il voulait entendre. Etait-il donc intéressé par moi. Mais alors, je lui ai laissé miroiter pendant 3/4d'h qu'il avait une chance ? Bizarrement, je me sens mal pour lui qui a du être déçu. J'ai cru que je m'étais fait un ami. Mais peut-être qu'en fin de compte, le miracle n'a jamais eu lieu. Ce n'était qu'un garçon intéressé par une fille, maniéré comme un ado qui n'ose pas faire le premier pas alors se contente de parler en espérant que...

Perdue dans mes pensées, la voix lointaine du chauffeur me parvient :
_ Vous ne descendez pas ?
_ Hein ? Ah si...
Vous voyez que je fais bien de m'asseoir à distance raisonnable pour qu'il m'aperçoive dans son rétro !

Je rentre chez moi, et je retrouve mon homme. La tête dans le frigo, il se réjouit de toutes ces bonnes choses à manger que sa mère nous a ramené dimanche... Il est drôle on dirait un enfant.  Avec lui tout est clair. On s'aime et on se considère. C'est bien. C'est ce que je souhaite au fond, aimer mon meilleur ami. Et alors que, triomphant, il sort des côtes de porc du réfrigérateur. Je regarde ses yeux étincelants, et je souris, je suis juste... bien ici et maintenant.