Mes amis ! La mission divine de renoncer aux tentations certes alléchantes mais aussi ruinantes de la société de consommation, au regard de mon précédent article, a échoué, cet après-midi même... Alors que je me tenais au beau milieu de la grande brocante de Langon, qui brillait de par son absence colossale de monde (genre tout le monde était à la non moins époustouflante brocante de... Villeherviers, ouhou !), en compagnie de preux mercenaires du monde des vides-greniers, entre autres Damien et Sophie, ici présents sur la photo en la compagnie de moi ; soudain, un sac m'a fait un clin d'oeil en direct live du stand d'en face.Mon sang se glaça, le temps s'arrêta, les sons émis par la bouche de Damien n'eurent soudain plus aucun sens... J'étais sourde, j'étais aveugle, il n'y avait plus que Force Noire, le sac de la mort qui tue au stand d'en face. Armée de tout mon courage, je traverse la route barrée, et lance un "bonjour" cordial (tout de même) à la dame qui tient le stand. Le soleil cogne et le sac resplendit sous une pile d'autres sacs ! Et dans la pile d'autres sacs, un deuxième sac aussi beau que le premier... Peut-être plus... Que sais-je ? De toute façon, pas de pitié, il me faut les deux !
Et ce soir je vous parle, un oeil rivé sur chaque sac... Ils sont beaux ils sont presque neufs ; et ô joie de la brocante, ils ne sont même pas à 10 euros ! La nouvelle garde-robe c'est pas pour demain... Mais deux sacs tout neufs sauront me contenter...
... Pour l'instant...
Gniark gniark gniark !
God bless the brocantes !
