Comme ont pu le constater ceux d'entre vous qui ont leurs enceintes allumés et aucune surdité diagnostiquée (ou pas d'ailleurs), la musique de fond a changé. J'essaie de suivre ce commandement que je métais approximativement fixé de changer la musique tous les mois... Ceci dit, j'ai déjà dix jours de retard... Enfin c'est l'intention qui compte.

A tous les idôlatreurs de l'homme au chapeau et à la guitare, Charlie Winston n'est pas parti, il est second sur la playlist. Chaque mois j'ajouterai donc une musique qui viendra se glisser devant la musique du mois précédent dans la playlist, ce qui aura pour effet de virer la dernière musique de la playlist qui comptera donc toujours dix chansons de cette façon.

Et pour ceux qui se disent : quelle est cette douce mélopée à base de voix de femme loup garou qui s'est coincé l'ergot entre les cordes d'un violoncelle ? Eh bien il s'agit de Doomsday de Murray Gold. Chanson que j'ai découverte lors du tragique épisode du Docteur où l'Amour de sa vie... euh... eh bien... Bon, je ne voudrai pas vous spoiler non plus... Mais enfin si vous n'avez pas encore commencé à regarder le Docteur, c'est vraiment que votre vie n'a aucun sens, en toute objectivité...




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Dois-je préciser que la précédente  réflexion était humoristique ?


Bref... Moi ce que j'aime dans cette musique, c'est la façon dont elle s'amène genre air de rien, genre je suis douce, genre je suis la berceuse que ta maman venait te sussurer le soir à l'oreille pour t'aider à t'endormir... Et puis en même temps, il y a un sentiment de malaise, comme si quelque chose était enraillé... Et là la batterie s'amène avec de petits poumtchak qui ont l'air de rien eux non plus mais qui rythme la chanson comme si elle devait entrer dans des cases, comme si on te disait : oui, il y a quelque chose d'anormal, mais il faut continuer, encore, avancer.

Et puis alors après le violoncelle débarque, et là, alors là, tout se décuple : la douceur, et puis le décalage, et puis la systématisation, le renoncement ou l'acceptation, on ne sait pas trop... Enfin en même temps, c'est peut-être l'ambiance dans laquelle j'ai découvert cette chanson qui me pousse à la ressentir ainsi. Je vous laisse vous en faire votre propre avis, mais imaginatifs comme je vous connais, vous allez bien en avoir votre propre interprétation.

Ah mais je vous ai pas dit ! J'ai un deuxième stage ! Oui, parce qu'un stage, moi, ça ne me suffit pas, hop hop hop ! Alors cette fois-ci, il n'est pas question de sclérose en plaques, scléroses latérales amyotrophiques et de visites en déplacement, non non ! Il est question d'hopital, de service de soins de suite et d'Alzheimer ! Ouhou ! Comment il va être beau comme un camion mon CV quand même *bombe le torse, fait sa star*

Normalement, je devrai me jeter dans cette nouvelle expérience jeudi, j'ai grand hâte de découvrir cette autre façon d'aborder la psychologie et la neuropsychologie !

Du coup ce matin, fière comme une basque (??!!) je mets mes talons de femme d'affaire (celles qui me mettent les pieds en cloque !!.... Nan pas celles-là, les autres... Nan pas celles-là non plus les autres... Voilà ! Et pas la peine d'insinuer que toutes mes chaussures sont des armes de torture !). Je mets donc mes talons de femme d'affaire, mon écharpe de femme d'affaire qui, quand même a un peu froid, et j'avance d'un pas décidé vers la poste de mon village, toute contente de poster mes pitites conventions d'amour.

Mais là, ô que je suis maudite, ce petit mot sur la porte de close de cette maison qui ne l'est pas (La Poste n'étant pas réputé pour ses talents de proxénètes) : "Exceptionnellement fermée le samedi 3 octobre"

Nan mais dans le fond, ça ne m'étonne pas, j'ai la chance du gnou qui s'est pris les pieds dans un piège de chasseur, et se retrouve nez à nez avec un troupeau de lionnes !

De toute façon, le fond de mon article, c'était juste de vous parler du fait que j'avais décroché ce stage. Après tout, un peu de narcissisme est nécessaire pour ne pas dire indispensable à la bonne survivance de l'être vivant concerné. Et comme en plus je suis la meilleure...

Dîtes, une question me taraude dans tout ça...

Vous aimez les gnous ?

J'essaie désespérément de vous écrire, mais Leïla vient de comprendre que toute mon attention portait sur le clavier, elle a donc décidé en toute spontanéité de logique de chat de se coucher sur le clavier. J'ai finalement trouvé un compromis plutôt sportif en translatant le clavier sur le rebord de table à ma gauche, en gardant le chat face à l'écran à l'endroit prévu pour le clavier et gardant une main sur le chat et l'autre sur le clavier afin qu'il n'y ait pas de jaloux.

Parfois c'est dur, je dois me rappeler trente fois à voix haute que j'aime les animaux, que j'adore les chats et que Leïla est le plus merveilleux des petits-êtres de cette Terre.

Vendredi, c'était le pot d'Adieu de Stef. Je devrai plutôt dire les pots d'adieu... Et puis avant les pots, il y avait le resto. Elle nous a trainé dans un resto, ce genre de resto que si vous ne connaissez pas quelqu'un qui sait y aller, vous pourrez jamais trouver seul. Un peu comme s'il était sur le chemin de traverse, à Londres... Sans Harry Potter dans votre cercle d'amis vous pouvez toujours courir pour faire un saut chez Ollivander ! (de toute façon, il a fermé sa boutique depuis !).

Le resto était bon, c'était des spécialités malgaches, j'ai pris du porc au.......... Petsaï ? Bon, c'est du porc cuit avec du chou bizarroïde, mais c'était très bon !

Assister au pot de départ de Stef, ça fait bizarre. On se dit : "maintenant, chez qui on va faire des Stefparty si Stef est partie ?"
Cette année ressemble vraiment à une année de changement, un peu comme la première année d'étude, la 2nde au lycée ou encore la 6e au collège... Ces années où quand on arrive on sait, que rien ne sera plus jamais pareil, qu'on grandit et que le temps passe quoi qu'il en coûte. Pourtant, je suis toujours à la fac, je suis toujours à Tours... Mais moultes amis sont partis ou sur la voie du départ maintenant, et ça fait drôle de nous voir tous nous lancer à la conquête de notre avenir. Il y a ceux qui restent, alors je ne me sens pas seule. Mais je me sens vide de ceux qui partent, désarmée de ces amitiés pourtant chacune particulière.

Je sais qu'un pot d'adieu n'en est pas un. Qu'on se revoit de temps en temps, qu'on prend de nos nouvelles sur Facebook... Et je sais que l'amorce d'un temps nouveau n'est pas l'amorce du pire, seulement l'amorce du différent. Je sais enfin que le différent vaut d'être vécu, parce qu'il est des expériences et des souvenirs nouveaux en devenir.

Nous sommes tous d'immenses albums photos et la vie ne fait que tourner les pages pour nous offrir de nouvelles photos à collecter.

Et ça c'est beau, toutes ces photos de vie qui me construisent, j'y suis toutes attachées, les passées, les présentes et les futures.

Et puis un jour, il y aura la photo du bilan. Nous pourrons nous retrouver tous, et voir ce que sont devenus nos rêves...

Autour d'un pot...

Peut-être même pendant une Stefparty, qui sait ?

Enfin, lundi 21 septembre, nous avons derechef posé nos muscles fessiers sur les chaises de la fac, qui ne servent donc pas qu'à bloquer des portes de façon précaires ! Cette année, la fac a les moyens : nouvelles salles infos (bon allez, ne nous appelez pas Bouses non plus, on voit bien que vous avez juste modifié l'arrangement des tables).

Ca fait plaisir de retrouver du beau monde dans cette si charmante galère. Et puis alors attention hein, l'apprentissage est en marche ! Depuis lundi j'ai déjà appris :
- que 9+4=14
- que la Terre est plate (avant on croyait qu'elle était ronde, mais merci Galilée, maintenant, nous sommes tous rentrés dans le droit chemin !).

Vivement le prochain cours cet après-midi, quelle chose renversante vais-je encore découvrir ?

Eh oui, donc, je suis en M1 (et j'aime ça, yeah !!!).

Nan mais la fac, on en rigole comme ça, mais c'est quand même les plus belles années de ma vie ! C'est ce que tout le monde me dit (oui parce que Tout le monde a déjà vécu ma vie, il est fort Tout le monde !). Boarf, je sais pas si c'est les plus belles années, mais en tout cas, je m'y amuse bien !

Okay, alors... Je peux pas ne pas vous parler du docteur, à force, ce serait une hérésie.

La première fois que j'ai rencontré le Docteur, ça devait être il y a deux ans, il traînait sur France 4, et j'étais en vacances. Il avait malencontreusement kidnappé une mariée complètement hystérique, et je vous jure que si vous commencez votre initiation au Docteur par cet épisode, après vous ne pouvez plus lâcher. le tout était si bien ficelé, avec des intrigues fil rouge qui trouvaient leurs éxplications au cours de l'épisode, que j'ai cru que c'était un film.

Et puis quelques jours plus tard, je l'ai revu. Il était avec une black, du genre coiffure de star, manteau qui brille, talon aiguille et tout le bazar... Et ils se battaient contre des cochons bipèdes, et alors là je me suis dit : "Mais ces scénaristes se font des intraveineuses de formol !"

Du coup, j'ai eu envie de suivre, encore, et encore... Et puis les épisodes ont cessé d'être diffusé (ou j'ai repris les cours, je sais pu) alors j'ai dit "ohhhhhhhhh... Tant pis."

Et puis il y a une dizaine de mois, je suis retombée sur le Docteur, il était de retour avec sa mariée du début, celle qui est à mourir de rire (oui, parce que l'autre, la poupée barbie, elle est mignonne mais elle est un peu fadasse, pas étonnant que les cochons l'aient pas bouffé !). La mariée c'est Donna Noble. Grande, incontournable, invivable mais inégalable Donna Noble. c'est là que je suis devenue accroc. Avec des épisodes tels que celui de la bibliothèque... Comment ne pas devenir fan ? Cet humour, cet univers, cette boîte bleue, ce méchant loup...

C'est là que tu te rends compte, un peu trop tard, que quand tu commences à regarder le Docteur, tu es toi aussi embarquée dans le TARDIS (le vaisseau du docteur) sans espoir d'en réchapper !!!

Intriguée par l'histoire de Rose, la grande Rose, le grand amour du Docteur, présent dans les deux premières saisons de la nouvelle série du Docteur, j'ai décidé de me retaper toute la série en streaming. Question  de curiosité, passer à coté de cet univers, c'est comme cracher sur un voyage à travers la porte des étoiles. Et moi j'aime bien voyager quoi !

J'en suis actuellement à la saison 2 de la nouvelle série et je ne saurai que trop vous conseiller de vous jeter sur cette série, de la dévorer, de vous précipiter dans le Tardis pour ne plus jamais en ressortir !

Pour le résumé et les explications, je laisse wikipedia vous faire le topo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctor_Who