Ok, ouais, la vie, c'est... compliqué... C'est comme quand tu te réveilles dans la nuit et que t'as un goût amer dans la bouche, un mélange de trahison, de solitude, couplé à ton haleine jamais bien fraîche du matin (les bactéries qui fermentent entre les molaires et les incisives, c'est pas joli joli mon chou...). Je ne suis pas célibataire (pour ceux qui ne le savent pas), ce qui, a fortiori, entraîne ce qu'on appelle les "peines de coeur"...J'ai pas envie de m'affaler sur les détails de mon existence parce qu'on pourrait la croire triste alors que ça n'a rien de franchement larmoyant. En fait, quand 'y regarde de près, et avec un peu de recul, je suis même carrément amoureuse de mon existence ! Il y a beaucoup de détails tordus, bien sûr. Il y a des études dont je ne suis pas sûre, des chemins hasardeux et des demis-tours dans la poussière. Il y a des gens qui m'ont trahis, mentis, déchirés, et finalement abandonnés, mais je n'ai toujours pu qu'en tirer plus de fierté d'avoir su avec brio me relever. Tout ça parce que j'aime trop la vie pour la regarder à genou par terre sans prendre part au spectacle. Mon goût de la scène sans doute. Ma conviction qu'il n'y a rien après la mort et aucune deuxième chance aidant aussi j'imagine.
Mais j'ai surtout une telle chance. Je ne sais pas si j'ai rencontré les "bonnes personnes", je ne sais pas ce que c'est une bonne personne, mais j'ai rencontré des personnes qui tiennent à moi et, sans s'en rendre vraiment compte, établissent véritablement l'équilibre stable et familier absolument parfait où je peux nourrir mes ambitions, et quérir mon bonheur. Ce sont des amis pour la plupart, de la famille aussi, certains ont d'abord été des fans. Ce sont des gens biens, qui n'ont même pas conscience d'être des gens biens tant leur gentillesse et leur attention transpirent le naturel. Et j'aimerai être à la hauteur de leur offrir la pareille, mais bon, moi, je suis un peu maladroite.
Certains déçus diront "cet article n'est pas drôle, c'est plus ce que c'était le blog à Bichou", désolée. D'autres chialeront comme des méduses (oui, les méduses chialent, j'ai dit, qu'il en soit ainsi !), en se reconnaissant dans ces paroles. Je ne vais pas citer de noms, il y en a trop. Et puis je m'en voudrai d'oublier un nom en cours de route, bonjour la tâche.
Je me suis promise de ne pas arrêter de décision avant la fin de mon stage. Mais lorsque je saurai ce que je veux, vous le saurez aussi. Puisque vous faîtes partie de moi.
Merci.
2ème fois que j'écris cette article suite à un bug de cowblog... Ca va les enfants, on ne s'énerve pas... 8ème café, zen !
Ce qui m'embête le plus dans l'article que je m'apprête à écrire, c'est qu'il est destiné à un public qui, sans aucun doute, ne va pas le lire. Le cas échéant, je n'aurai pas besoin d'écrire cet article.
Hier, c'était l'anniversaire de celle que je nommai "l'écrivaine" dans les favoris de ce blog. Enfin sa fête d'anniversaire plutôt. Excuse sympathique pour se retrouver entre potos autour d'une table pour festoyer gaiement de grillades en folies et de salade de riz (qui, selon les dires de notre envoyée spéciale Stef, "piquerait"... Mais c'est un fait qui n'a pas été démontré par le témoignage des autres convives qui l'ont cru folle. Une nouvelle injustice sur la planète du riz ? L'avenir nos en dira plus... ou pas).
Comme vous l'aurez remarqué, mon blog change déjà de trombinette. Je lui trouvais un look trop glauque, et je soupçonnais que ce soit à cause de ça que le soleil ne pointe pas encore son nez pour nous réchauffer... (Evitez de vous poser des questions, je vous l'ai déjà dit...).